Travail en hauteur. Le château de Versailles s'équipe pour faciliter le travail
Pour réduire les risques liés au travail en hauteur auxquels sont exposés les 120 techniciens (jardiniers, fontainiers, restaurateurs, etc.) qui interviennent tous les jours et faciliter leur travail, le Château de Versailles a investi dans des solutions plus adaptées.
« Sur la surface totale du domaine du château de Versailles, qui s’étend tout de même sur plus de 795 hectares, nos techniciens interviennent parfois dans des conditions complexes, explique Stéphanie Drimaracci, chef du service de la prévention, de l’hygiène et de la sécurité et de la QVT. Nous devons faire face à de nombreuses contraintes liées au caractère très particulier du site, monument historique, où la moindre intervention doit être minutieusement préparée avec des outils et matériels très spécifiques. »
Séphanie Drimaracci, avec ses quatre collaborateurs (un ingénieur prévention de la coactivité, une chargée de mission hygiène et sécurité, une conseillère de prévention et une chargée de mission QVT), a en charge la prévention de risques assez similaires à ceux rencontrés dans d’autres entreprises : « Nous utilisons de nombreuses machines-outils dans nos ateliers. Par ailleurs, le risque hauteur est aussi une préoccupation de tous les instants. C’est donc pour cela que nous avons élaboré des procédures précises qui nous permettent de protéger nos techniciens, tout en gérant la coactivité, très présente dans le domaine. Nous avons dû également adapter nos règles de sécurité au cadre de la protection du patrimoine en concertation avec les conservateurs et les architectes des monuments historiques. »
Faciliter le travail des équipes
« Lors de l’élaboration de notre Document unique – que nous revoyons quasiment quotidiennement, nous avons identifié le travail en hauteur dans le château et son domaine comme une des problématiques pour laquelle trouver la solution adaptée aux interventions n’était pas toujours aisé. » En effet, les personnes intervenant sur les plafonds, par exemple, devaient, il y a peu encore, monter de multiples petits échafaudages à 4 m de hauteur pour des interventions souvent courtes. « Ces opérations de montages et démontages étaient très complexes et nécessitaient beaucoup de manutentions », souligne notre interlocutrice. Stéphanie Drimaracci a donc cherché une solution permettant de faciliter le travail des techniciens.
Une solution adaptée aux contraintes
Son choix s’est porté sur la nacelle Ergolift d’Audinnov. « Cette solution répond à nos contraintes. La nacelle, en elle-même, ne pèse que 90 kg et peut être posée sur les parquets du château. Par ailleurs, elle entre dans nos monte-charges ce qui permet de l’utiliser sur tous les niveaux du palais. Ce qui n’était pas le cas de nos anciennes solutions qui devaient être déménagées via les escaliers. Pour d’autres interventions, en extérieur ou en intérieur, le château est aussi doté désormais de PIR Aerostep d’Audinnov », poursuit Stéphanie Drimaracci. Avant de conclure : « Pour utiliser la nacelle, nous avons dû faire passer au préalable le Caces aux futurs utilisateurs et les soumettre à une visite médicale spécifique afin de nous assurer qu’ils pouvaient intervenir dans les meilleures conditions de sécurité, pour eux-mêmes et le site. »
© Etablissement public du château de Versailles/Didier Saulnier.