L'année dernière, lors de sa prise de fonction, le nouveau président du Synamap avait accordé un entretien à PIC. Un peu plus d'un an après, Renaud Derbin fait le point sur l'activité du syndicat au cours de ces derniers mois.

Lorsqu’il a pris ses fonctions, Renaud Derbin souhaitait tout mettre en oeuvre pour accroître la représentativité du Synamap auprès des pouvoirs publics. Force est de constater que les choses avancent. En effet, en dépit d’un environnement politique assez incertain ces derniers mois, lié notamment aux conséquences possibles du Brexit, et aux perspectives des élections présidentielles et législatives en France, « nous avons poursuivi nos actions auprès des représentants de la DGT ; nous suivons également de très près, les incertitudes qui planent quant au calendrier de la mise en place du nouveau règlement européen, y compris par le relais de l’ESF (European Safety Federation), ainsi que certaines actions initiées par les pouvoirs publics qui ont perturbé notre marché et suscité la perplexité de nos adhérents », explique Renaud Derbin.

Toujours plus d'adhérents

Avant d'ajouter que malgré ce contexte un peu particulier, « les adhérents sont de plus en plus nombreux mois après mois et confirment l’attractivité et la représentativité toujours plus grande de notre syndicat ».
Parallèlement, si, comme nous le confiait l'année dernière le président du Synamap, la présidence française de l'ESF a été une réelle opportunité pour faire avancer certains dossiers comme l'harmonisation des différents marchés européens en matière de réglementation et de conformité réglementaire, il fallait aller plus loin et en accroître la représentativité. C'est en cours. « Nous sommes parvenus à gagner de nouveaux représentants nationaux et représentons, via l’ESF, les marchés parmi les plus importants de l’Union européenne et du continent européen. Nous avons par ailleurs intensifié la représentativité via les membres associés de l’ESF. Là encore, des actions sont en cours, afin de rendre l’ESF plus représentative qu’elle ne l’est aujourd’hui », conclut Renaud Derbin.

> 2 questions à Renaud Derbin, Président du Synamap
Quelle est l'actualité du Synamap ?

L’actualité du Synamap est extrêmement dense et notre équipe de permanents, sous la direction de notre délégué général, Antoine Fabre, est présente sur tous les sujets qui nous semblent à même de pénaliser les activités des personnes morales adhérentes. Je songe notamment aux problèmes récents liés à des contrôles de surveillance du marché dans le domaine des gants. Je pourrais également évoquer l’action que nous conduisons avec la DGT pour trouver, au niveau européen, une solution équilibrée relativement aux vêtements de travail munis de bandes rétro-réfléchissantes. Je pense enfin aux problèmes générés sur le marché de la chaussure de sécurité suite à l’objection formelle de l’Allemagne dans le domaine de la normalisation des inserts anti-perforation.

• Retrouvez l’intégralité de cet entretien dans PIC 105 (luillet-août 2017).