DISTRIBUTEURS. Protextyl : « Nous vendons de la valeur ajoutée »
En avril dernier, le distributeur nantais a fêté ses dix ans. Champion de la croissance au classement Les Echos, Protextyl entame une nouvelle étape de son développement. Son président, Franck Meyer, a répondu aux questions de Pic.
PIC : L’aventure Portextyl a commencé il y a dix ans sur internet. Où en êtes-vous aujourd’hui ?
Franck Meyer : En effet, en avril 2011, j’ai lancé un site internet pour vendre des pantalons multipoches de Projob. Au bout de quelques mois, l’activité a commencé à démarrer et, assez vite, nous avons pu ouvrir, fin 2012, notre premier magasin, à Nantes. Avec la volonté, outre la vente, de proposer du conseil, du service… à nos clients. C’est d’ailleurs cette volonté d’apporter de la valeur ajoutée à la vente de vêtements de travail et d’EPI qui nous a conduits à nous positionner clairement sur des gammes premium. Nous nous refusons donc à vendre des solutions qui n’ont, à nos yeux, aucune valeur ajoutée, hormis l’économie réalisée, pour le client final. Nous ne savons pas et ne voulons pas vendre des chaussures à 30 euros.
PIC : Cette volonté de vendre des solutions premium ne vous interdit-elle pas d’accéder à certains marchés, d’autant plus que l’univers de la distribution d’EPI et de workwear est particulièrement concurrentiel ?
Franck Meyer : Il est évident qu’acheter du premium n’est pas la préoccupation de nombreuses entreprises. Le moins-disant est encore, malheureusement, monnaie courante pour de nombreux appels d’offres. Une fois cela dit que fait-on ? C’est à nous de convaincre nos clients et acheteurs potentiels qu’acheter du premium est économiquement viable, répond à une logique. Les produits de qualité ont une durée de vie plus élevée, sont souvent mieux acceptés par les utilisateurs… Par ailleurs, il y a des clients qui ont compris qu’acheter un EPI, un vêtement de travail a un sens, un enjeu social…
PIC : Que représente aujourd’hui, en France, Protextyl ?
Franck Meyer : Nous travaillons beaucoup avec les artisans et les grosses ETI. Nous sommes aujourd’hui capables de fournir nos clients sur l’ensemble du territoire, avec cependant une plus forte présence dans l’Ouest. Notre site internet nous ramène aussi pas mal de business. Aujourd’hui, nous avons trois magasins en propre dont le dernier, de 450 m², a ouvert à Rennes, au sein du Pôle d’activités sud-est à Cesson-Sévigné. L’inauguration de ce nouveau magasin est la suite logique de notre volonté de développement sur la totalité du territoire national, après Nantes, notre siège social, La Roche-sur-Yon et le magasin de Vitrolles.
PIC : Quels sont vos objectifs pour les années qui viennent ? […]
- Retrouvez l’intégralité dans PIC n° 128 (mai-juin 2021).